Encore appelée salle propre, la salle blanche est au sens de la norme ISO 14644-1 « une salle dans laquelle la concentration de particules en suspension dans l’air est maitrisée et qui est construite et utilisée de façon à minimiser l’introduction, la production, et la rétention de particules à l’intérieur de la pièce et dans laquelle d’autres paramètres pertinents tels que la température, l’humidité et la pression sont maitrisés comme il convient ». Eu égard à cette définition, il est opportun de s’intéresser à l’histoire de la salle propre, étant donné les nombreuses évolutions qu’elle a connues.
Quelle est l’histoire de la salle blanche ?
La maitrise de l’ambiance intérieure de la salle blanche telle qu’elle se fait aujourd’hui est l’aboutissement d’un long processus, qui aura duré de nombreuses années, et fait intervenir d’éminents chercheurs et scientifiques. Aux États-Unis, l’histoire de la salle à empoussièrement contrôlé commence au début des années 50, lorsque la poussière est devenue le principal ennemi des ingénieurs. Logiquement, cette histoire permet de comprendre pourquoi bon nombre d’entreprises font recours aujourd’hui à des professionnels de l’ultra propreté tels que Conformat.
En effet, les ingénieurs ayant constaté le blocage des gyroscopes, le manque de fiabilité des radars, et les difficultés de la miniaturisation, ont jugé nécessaire d’éliminer la poussière, afin de faciliter les recherches, et faire de la conquête spatiale une réalité. La salle blanche telle qu’elle est connue aujourd’hui, est en réalité la consécration d’une importante évolution normative qui a commencé en 1961 aux États-Unis avec la « Federal Standard 209 », la BS 5295 au Royaume-Unis et la AS 1386 en Australie.
C’est en 1999 qu’est apparue la norme ISO 14644-1 régissant l’univers de la salle à empoussièrement contrôlé dans le monde. Incontournable, elle sert depuis ce temps de norme de référence, et peut être appliquée à tous les secteurs d’activités. Aujourd’hui, plusieurs entreprises opérant dans le secteur de la salle blanche, s’y soumettent, à la faveur de la pression des besoins industriels, et des avancées en matière de décontamination. Plus de détails à ce sujet sur Gataka.
Qu’en est-il du facteur poussière ?
Le facteur poussière a été depuis toujours la préoccupation majeure ayant motivé la conception des salles propres. En 1948, il a contribué à affecter le matériel militaire lors de la guerre de Corée, et est encore apparu en 1950 compromettant les résultats de la production industrielle par le blocage des gyroscopes miniatures, composantes essentielles du matériel militaire. Il devenait alors urgent de développer une méthode de production « hors poussière ».
C’est alors que l’US Air Force, en collaboration avec la Sandia Corporation mettront en place la première salle blanche à écoulement luminaire mur-mur en 1960. L’idée de départ était que cette firme qui était un sous-traitant de « l’atomic energy commission » développe avec l’armée américaine, l’arme atomique dans ses parties non nucléaires, en ayant pour mission d’imaginer et de concevoir des unités favorisant la production hors poussières.
Quels sont les différents types de salle propre qui existent ?
Il faut distinguer deux types de salle propre selon le mode de circulation d’air utilisé :
- La salle à flux d’air non unidirectionnel : La salle blanche à flux non unidirectionnel ou à flux turbulent, est une salle recevant de l’air propre filtré par des filtres localisés dans le plafond, lequel se mélange à l’air contaminé de la salle. À la faveur des retours de vent situés au pied des murs, les particules en suspension sont évacuées.
- La salle propre à flux d’air unidirectionnel : Cette configuration utilise beaucoup plus d’air que la salle blanche à flux turbulent. Ici, les filtres sont situés sur tout le plafond, de sorte que l’air entre dans la pièce dans un seul sens, provoquant la sortie de l’air déjà présent par le plancher. Logiquement, cela entraine l’élimination des particules suspendues dans l’air.
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